mercredi 19 décembre 2007

Régions et départements


Nestor Burma


































TIME:
















http://www.time.com/time/columnist/arnold/article/0,9565,555946,00.html

mercredi 12 décembre 2007

Douce France (Charles Trenet)

Les 400 coups

trailer français:

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18370326&cfilm=62178&hd=1.html


final:
http://fr.youtube.com/watch?v=yrp3VVR82Go&feature=related

mercredi 5 décembre 2007

À bout de souffle - Jean-Luc Godard, 1960


http://www.cahiersducinema.com/

mardi 4 décembre 2007

"Le voyage dans la lune" - George Méliès, 1902

Nouvelle vague

Nouvelle vague

HISTORIQUE DE LA NOUVELLE VAGUE

1. Les précurseurs

Alors que François Truffaut publiait Une certaine tendance du cinéma français, quelques cinéastes déjà réalisaient leur premières œuvres devenant ainsi les précurseurs d’un mouvement dont ils resteront finalement en marge.

C’est par exemple, le cas du Silence de la mer, de Jean-Pierre Melville (1947), d’Ascenseur pour l’échafaud (1957) et des Amants (1959), deux films de Louis Malle, Et Dieu créa la femme de Roger Vadim (1956) ou encore La Pointe courte, d’Agnès Varda (1954). Cependant, ces films restent des exceptions par rapport aux œuvres de la Nouvelle Vague.

Les deux films de Louis Malle et celui de Roger Vadim ont été produit à l’intérieur du système de production traditionnel. Ils constituent des approches nouvelles du cinéma par leurs thèmes, leurs moyens techniques, leur portée et leur impact auprès du public, mais ne remettent pas en cause la production normale.

Quant aux films de Jean-Pierre Melville et d’Agnès Varda, ils ont été réalisés en marge des règles financières, administratives et syndicales. L’aventure de La Pointe courte fut lancée sans producteur et avec un budget dérisoire qui a contraint les comédiens et les techniciens à travailler en coopérative ; personne n’a été payé pendant le tournage et le film s’est fait grâce à la générosité de l’équipe. Réalisé totalement en dehors du circuit industriel et sans autorisation de tournage puisqu’il n’était pas réalisé selon les règles fixées par le Centre National de la Cinématographie, le film n’a pu être exploité dans circuit commercial. Ce n’est qu’au bout de deux ans qu’une salle de l’Association Française des Cinémas d’Art, de Répertoire et d’Essai conçoit à l’accueillir pour une exploitation de deux semaines. Au cours des années 50, une dizaine de films connurent cette situation et restèrent inédits sur les écrans.


2. 1959 : l’arrivée sur les écrans

C’est au Festival de Cannes de 1959 que la « bombe » a éclatée. Le premier long métrage d’un débutant encore inconnu du grand public, Les Quatre cents coups, de François Truffaut, y reçu le Prix de la Mise en scène, tandis que le Prix de la Critique Internationale était attribué à Hiroshima mon amour, premier long métrage d’Alain Resnais, déjà célèbre pour ses courts-métrages. Quant à la Palme d’Or, elle couronna le second film de Marcel Camus qui n’était plus un « jeune », mais qui apporta avec Orfeu negro quelque chose d’assez nouveau et d’assez original dans la production française de l’époque.

Quelques semaines plus tôt, on vit sur les écrans, les deux premiers films de Claude Chabrol : Le Beau Serge, qui obtient le Prix Jean Vigo, créer pour distinguer un film manifestant des qualités d’authenticité et de lucidités, et Les Cousins, qui recevra l’Ours d’Or du Festival de Berlin. Simultanément, on annonça le tournage du premier film de Jean-Luc Godard (A bout de souffle), d’Eric Rohmer (Le Signe du lion), de Jacques Doniol-Valcroze (L’Eau à la bouche) et l’achèvement de celui de Jacques Rivette (Paris nous appartient).

Cette année-là, quatre-vingt nouveaux réalisateurs feront leur premier film et quarante-trois l’année suivante.

Les Quatre cents coups furent distribués dès juin 1959, immédiatement à la suite du Festival de Cannes afin de bénéficier les retombées journalistiques et promotionnelles de celui-ci. Une semaine plus tard, c’était au tour d’Hiroshima mon amour de sortir sur les écrans. Leur succès commercial dépassa tous les pronostics. Et l’année suivante, ce fut la sortie triomphale d’A bout de souffle qui avait été précédée par le troisième long-métrage de Claude Chabrol, A double tour et Le Bel âge, de Pierre Kast.

Mais très vite, le phénomène fut amené à disparaître…


3. La fin et le mythe de la Nouvelle Vague

La fin des années 60 marqua déjà le reflux commercial et médiatique du phénomène. Le quatrième film de Claude Chabrol, Les Bonnes femmes (1960) fut un échec critique et public. Avec ses films suivants, qui furent aussi des insuccès, il amorça une longue traversée du désert. Les premiers long-métrages de Jacques Rivette (Paris nous appartient, 1958) et d’Eric Rohmer (Le Signe du lion, 1962) devront attendre trois années avant d’être présentés au public et ne connaître qu’un succès très mitigé. Les déboires touchèrent aussi Pierre Kast avec La Mort saison des amours (1960) puis Vacances portugaises (1963) ou Alexandre Astruc avec La Proie pour l’ombre (1961) et L’Education sentimentale. Plus gravement, les deux chefs de file de la Nouvelle Vague, François Truffaut avec Tirez sur le pianiste (1961) et Jean-Luc Godard avec Une femme est une femme (1961) subirent des échecs auprès du public ; quant au deuxième long-métrage de ce dernier, Le Petit soldat (1960), il fut interdit par la censure pour ne sortir que trois ans plus tard.

Ces films servirent de boucs émissaires dans la presse et alimentèrent la légende d’un cinéma tombé aux mains de producteurs et réalisateurs incompétents, précipitants acteurs et techniciens vers le chômage. On fit aussi de la Nouvelle Vague la responsable de la désaffection du public des salles de cinéma (alors que cette tendance débuta dès les années 50). Encore soutenue quelques mois auparavant, la Nouvelle Vague fut sévèrement attaquée par l’ensemble de la profession. De plus, cette période senti la revanche de la « Vieille Vague » ; alors que les films « jeunes » subissaient des échecs, les succès publics viennaient des réalisateurs de l’ancienne génération ; c’est le cas du Baron de l’écluse, de Jean Delannoy (1960), ou La Vérité, d’Henri-Georges Clouzot (1960).

Une série d’articles publiés dans la presse témoignaient du déclin et du règlement de comptes face à ce jeune cinéma français ; les scénaristes mis sur la touche par la Nouvelle Vague attaquèrent ces « jeunes tricheurs-en-scène » (dixit Henri Jeanson) et dénoncèrent ces « pseudo-talents à la mode » (dixit Jean Aurenche), tandis que Jacques Lanzmann s’interrogeait dans Arts : « Le jeune cinéma français a-t-il un avenir derrière lui ? »

La Nouvelle Vague ne disparaît cependant pas si vite. Le renouvellement des cinéastes se prolongea jusqu’à la fin 1962, et quelques succès furent au rendez-vous comme Jules et Jim, de François Truffaut (1962) ou Vivre sa vie, de Jean-Luc Godard (1962). Mais l’année suivante, ce dernier connaîtra son plus grave échec avec Les Carabiniers qui est aussi le plus gros bide de la Nouvelle Vague. Dans le même temps et afin de redresser sa carrière, Chabrol acceptait Landru, un film commercial avec Michèle Morgan ; quant à Truffaut, il peinait à monter Fahrenheit 451. Toutes ces circonstances sonnèrent comme la fin d’une époque.

Finalement des cinéastes comme Truffaut ou Chabrol adopteront au fil de leurs films un style qui s’apparente à celui qu’ils critiquaient quand ils étaient jeunes. Quant à la carrière des scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost, mis à l’écart du cinéma par Truffaut, elle retrouvera un second souffle lors que Bertrand Tavernier, cinéphile confirmé, leur proposera de collaborer au scénario de son premier film L’Horloger de Saint-Paul en 1973. Si Bost meurt peu de temps après l’écriture de ce film, Aurenche continua sa collaboration avec Tavernier (Que la fête commence, 1945 - Le Juge et l’assassin, 1976 - Coup de torchon, 1981) mais aussi avec Pierre Granier-Deferre (L’Etoile du Nord, 1982) ou Robert Enrico (De guerre lasse,1987).

Reste aujourd’hui un mythe. La force de la Nouvelle Vague est en effet d’avoir imposé un imaginaire, une mythologie, un univers de gestes, d’apparences, de corps, d’objets, un univers. Elle aura bouleversé le paysage cinématographique français.

Mais s’il est une vraie réussite des jeunes cinéastes français, elle est sans conteste internationale. Au cours des années 60, le mouvement esthétique et économique du mouvement s’impose en effet, à travers l’Europe, parfois même au-delà de l’Atlantique. Pour beaucoup de jeunes cinéastes à travers le monde, la Nouvelle Vague signifie une liberté nouvelle de tourner des sujets absolument personnels grâce à des films aux coûts dérisoires. Elle exerce encore une influence sur le cinéma italien, polonais, hongrois, anglais, mais aussi japonais ou le cinéma indépendant américain. Des réalisateurs comme Bernardo Bertolucci, Alain Tanner ou Martin Scorsese, sont les fils légitimes ou proche de la Nouvelle Vague.


lundi 3 décembre 2007

Combien de bises?

Combien de bises faites-vous dans votre département ?

Participez à la création de cette carte en votant

jeudi 29 novembre 2007

L'enfant sauvage

http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Enfant_sauvage

Truffaut sur Doinel: http://fr.youtube.com/watch?v=Q32w7GI_3gY

jeudi 15 novembre 2007

La Distinction: Critique sociale du jugement










Le douanier Rousseau

Affiche de l'Humanité contre l'OAS en 1962

Affiche de l'Humanité contre l'OAS en 1962

Affiche diffusée en 1962 par le quotidien L'Humanité, organe du Parti communiste français, pour dénoncer les actions de l'Organisation de l'Armée secrète (OAS).

Affiche de l'"Humanité" contre l'O.A.S. en 1962. Keystone, 1962. Couleur.

mercredi 14 novembre 2007

Politiques
D'outre-tombe, Bourdieu dézingue Ségolène Royal
Dans une vidéo de 1999 exhumée sur le Net, il la juge «de droite».
Par Ludovic BLECHER
QUOTIDIEN : Jeudi 5 octobre 2006 - 06:00
Au départ, il y a un entretien posthume du sociologue Pierre Bourdieu, décédé en 2002, diffusé vendredi sur Zalea TV. Présentée par cette chaîne alternative du Net comme une séquence «inédite de douze minutes tournée en mai 1999 par Pierre Carles», la vidéo s'intitule : «Gauche-Droite, vu par Pierre Bourdieu» (1).
«Habitus». Le sociologue y cite en exemple ces «responsables politiques dits de gauche (qui) sont en fait de droite». Comme Ségolène Royal ? C'est en tout cas l'avis de Bourdieu : «Comment elle s'appelle, la femme de Hollande ? Ségolène Royal. Et bien pour moi elle n'est pas de gauche. (...) Elle a un habitus , une manière d'être, une manière de parler qui vous dit : "Elle est de droite"», estime-t-il dans son face-à-face avec Pierre Carles. Il croit même savoir qu'à l'ENA, la jeune Ségolène Royal s'est «posé la question du choix entre la gauche et la droite en terme de plan de carrière» et qu'elle a choisi la gauche faute de places à prendre à droite.
Sitôt après sa diffusion, un court extrait de la séquence est posté anonymement sur Dailymotion, un site de vidéos en partage. S'ensuit un phénomène classique qui voit le lien vers la vidéo tourner de sites en blogs, de boîtes mails en boîtes mails. En quatre jours, les propos de Bourdieu ont été visionnés près de 18 000 fois sur Dailymotion et 560 sur Youtube, une autre plate-forme de vidéos qui diffuse le document dans son intégralité.
«Tronqué». Mais depuis hier, seule cette version longue était encore disponible sur le Web. Dailymotion a retiré le court extrait à la demande de Pierre Carles ­ qui s'est opposé, par mail, à la diffusion d'un «document tronqué» ­, avant de le remettre, puis de l'enlever de nouveau. Pour finalement proposer uniquement la version longue. Cette vidéo ­ diffusée pile le jour où Ségolène Royal a officialisé sa candidature à la candidature ­ continuera certainement de nourrir les débats en ligne. Ces derniers jours, des dizaines de billets et des centaines de commentaires ont été consacrés à cette affaire qui fait, sur l'Internet, autant de bruit que les révélations sur le rôle du frère de Ségolène Royal dans le sabordage du Rainbow Warrior en ont fait sur le papier .
(1) Il s'agit en fait d'un rush du documentaire de Pierre Carles intitulé La sociologie est un sport de combat .


http://www.liberation.fr/actualite/politiques/208671.FR.php
© Libération
http://www.barbier-rd.nom.fr/NetBourdieu.html

mercredi 7 novembre 2007


mardi 23 octobre 2007

Guy Moquet

SOUVENIR DE GUY MOCQUET AU LYCEE CARNOT
Émission :
Année : 27/10/1944
Durée : 00h00m47s

mercredi 17 octobre 2007

jeudi 11 octobre 2007






Hercule Savinien Cyrano, né à Paris le 6 mars 1619 et mort à Sannois le 28 juillet 1655, est un écrivain français.

Contemporain de Boileau et Molière, poète et libre-penseur, il signe ses écrits de noms plus ou moins imaginaires qu'il rattache au sien. Cyrano n'est pas gascon : le Bergerac dont il prend le nom, qu'il tiendrait d'une terre qu’aurait possédée sa famille, est situé dans la vallée de Chevreuse. C'est de 1638 que daterait l'ajout de Bergerac. Il inspira Edmond Rostand pour créer le personnage principal de sa pièce de théâtre Cyrano de Bergerac.


« Un honnête homme n'est ni Français, ni Allemand, ni Espagnol, il est Citoyen du monde, et sa patrie est partout. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Savinien_de_Cyrano_de_Bergerac

mercredi 10 octobre 2007

Photo Famille



Parmi quelques hommes excellents, il y en eut de faibles, de médiocres & de tout à fait mauvais. De là cette bigarrure dans l’ouvrage où l’on trouve une ébauche d'écolier, à côté d’un morceau de maître ; une sottise voisine d’une chose sublime, une page écrite avec force, pûreté, chaleur, jugement, raison, élégance au verso d’une page pauvre, mesquine, plate & misérable. Denis Diderot.

Il est impossible de citer tous les contributeurs de l’Encyclopédie. Ils sont trop nombreux et parfois anonymes. On peut toutefois citer les célébrités de l'époque qui ont mis leur pierre à l'édifice.

  • Denis Diderot doit être placé en tête de la liste pour le prospectus et les nombreux articles qu’il a rédigé (plus de 1 000) ou supervisés en matières d'économie, d’arts mécaniques, de philosophie, de politiques et de religion.
  • Le chevalier de Jaucourt, est peu connu mais est l’un des principaux rédacteurs dans les matières économique, littéraire, médecine et politique. En particulier : Délos, Delphes, Égalité naturelle, Gymnastique, papier, Perse, Phidias, Praxitèle, Roman, Scopas, Traite des nègres (commerce d’Afrique). Il a rédigé près de la moitié des articles des derniers tomes et, avec 72 000 articles fournis à l’Encyclopédie, il est le plus prolixe des encyclopédistes.
  • D’Alembert a rédigé le Discours préliminaire et plusieurs articles dont Genève sur le théâtre en cette ville.